Diagnostic de laboratoire en clientèle vétérinaire des parasitoses externes du chien et du chat
Introduction
Les dermatoses parasitaires représentent plus du 1/3 des dermatoses courantes des carnivores domestiques. Comme pour toutes les affections dermatologiques, le diagnostic repose d'abord sur l'examen clinique qui fait suite aux commémoratifs et à l'anamnèse. Ce dernier permet de poser diverses hypothèses. Le diagnostic différentiel doit ensuite "faire le tri". Il repose pour celà sur la mise en œuvre d'examens complémentaires ainsi que sur le diagnostic de laboratoire.
Les examens complémentaires sont variés, ils comprennent:
Les bilans sanguins et biochimiques
Les explorations hormonales
(cas des suspicions d'hypothyroïdie par exemple)
Les tests allergologiques
(" skin tests ")
Les sérologies (leishmaniose
par exemple)
Les biopsies (intérêt
en cancérologie, allergologie, dermatoses auto-immunes)...
Mais le premier geste à faire en dermatologie reste la recherche de parasites externes. Le diagnostic peut ainsi se voir confirmer, mais les ectoparasites doivent aussi être éliminés si l'on veut aller plus en avant dans le diagnostic d'autres dermatoses, en particulier allergiques.
La recherche puis l'identification des ectoparasites est un élément incontournable de la consultation dermatologique. Une consultation pour "problème de peau", ne se fera pas sans "raclage cutané".
Notre objectif est ici de rappeler, brièvement, les techniques de mise en évidence des parasites externes, puis de guider l'identification des ectoparasites.
1- Techniques de mise en évidence des ectoparasites
Ces techniques permettent de mettre en évidence des parasites vivant en surface ou en profondeur de la peau.
1-1- Observation du revêtement cutané
Certains parasites sont visibles macroscopiquement. Ils devront être recherchés au niveau des lésions, mais aussi sur d'autres zones du corps. Il sont généralement absents des anciennes lésions, comme dans le cas de la gale sarcoptique. Certains symptômes sont liés à des réactions allergiques, comme dans la dermatite allergique par piqûre de puces. Les insectes pourront être présents partout, et non obligatoirement en région dorso-lombaire, là où se trouvent les lésions. L'observation minutieuse permet de voir :
Les puces et leurs excréments
Les puces sont souvent à la base de la queue, sur le cou et le menton, ainsi
que sur l'abdomen. Leur recherche est facilitée par l'emploi de peignes adaptés.
Les excréments sont plus faciles à isoler que les puces adultes, très mobiles.
Ils mesurent 0,5 mm environ, ils sont brun foncés, enroulés sur eux-mêmes, et
donnent une coloration rouge lorsqu'ils sont mélangés à une goutte d'eau sur
un papier buvard.
Les poux et les lentes
Les poux mesurent environ 2 mm, sont jaunâtres, à la base des poils. Ils
sont assez difficiles à voir. En revanche, les œufs, ou lentes, mesurant 1 mm,
blanchâtres et fixés aux poils, sont facilement repérables.
Les tiques
Trois espèces sont principalement observées sur les chiens et les chats, Dermacentor
reticulatus, Rhipicephalus sanguineus, et Ixodes ricinus.
La première est la plus fréquente. Les chats hébergent plus souvent les larves
et les nymphes, tandis que les adultes s'observent sur les chiens. L'identification
de l'espèce permet de prévoir le risque de transmission d'agents pathogènes.
Demacentor est le vecteur de la babésiose, Rhipicephalus
de l'ehrlichiose et de l'hépatozoonose, et Ixodes de la maldie de Lyme.
Il s'agit de la mesure la plus classique, qui permettra de mettre en évidence la majorité des ectoparasite : Sarcoptes, Notoedres, Cheyletiella, Trombicula, Demodex. Le raclage est fait à l'aide d'une lame de bistouri érodée. Il doit être réalisé jusqu'à la rosée sanguine. Une zone lésée récente est raclée, plutôt en périphérie de la lésion. Du Lactophénol d'Amann est appliqué sur la lame et la zone à prélever avant le raclage. Les débris cutanés, squames, sont récupérés dans le lactophénol et déposés sur une lame. Une lamelle est ajoutée, le prélèvement est ensuite élairci par chauffage avec une allumette jusqu'à légère ébullition. Il est finalement observé au microscope optique à l'objectif 4 (soit un grossissement de 40). Un examen des détails des parasites est réalisé à l'objectif 10 (grossissement 100).
Recherche des Sarcoptes
Ce parasite est difficile à mettre en évidence. Le diagnostic nécessite parfois
une dizaine de lames. Ils sont peu nombreux et les femelles sont enfoncées dans
la profondeur de la couche cornée. Certaines zones sont plus facilement infestées:
le bord externe du pavillon auriculaire (là où se voient parfois des croûtes
sableuses), les coudes, et en regard des boutons (boutons de gale) sur l'abdomen
(photos).
Recherche des Demodex
Les Demodex sont souvent nombreux et faciles à mettre en évidence, notamment
dans les "pustules blanches", qui correspondent à des follicules hypertrophiés
et renfermant du sébum et des Demodex ayant proliférés. Ils sont en revanche
fragiles, et s'éclaircissent rapidement. Dans le lactophénol, le prélèvement
doit être observé immédiatement. Ce dernier peut être remplacé par de l'huile
minérale de façon à conserver les acariens plus longtemps.
Recherche de Cheyletiella
Les cheylétielles se trouvent en surface de la peau. Le raclage cutané a une
faible sensibilité pour les mettre en évidence. Il est préférable de réaliser
un "scotch test". Un morceau de scotch est appliqué sur les squames,
puis déposé sur une lame et observé. Il est également possible de brosser l'animal,
de récupérer de nombreuses squames dans une boîte de Pétri puis de l'examiner
à l'aide d'une loupe binoculaire.
Recherche deTrombicula automnalis
Les aoûtats sont faciles à repérer, macroscopiquement, car les larves, seules
parasites, s'agglutinent en se gorgeant pour former une "poudre orange".
Elles ont des localisations préférentielles : espaces interdigités, zone de
dédoublement de l'oreillon, paupières.
Du cérumen est prélevé dans le conduit auditif externe à l'aide d'un écouvillon. Il est ensuite étalé sur une lame. Le prélèvement peut être observé après éclaircissement dans le lactophénol, ou séché puis coloré par les techniques classiques de M.G.G. ou de coloration rapide (Difquick(). Les parasites du conduit auditif externe peuvent ainsi être recherchés : Otodectes cynotis ou Malassezia pachydermatis.
Otodectes cynotis
Le prélevement doit être profond et suffisamment
abondant. L'ajout de lactophénol d'Amann sur la lame et l'éclaircissement sont
indispensables. Il faut bien écraser le cérumen. La recherche se fait à l'objectif
4. Des acariens adultes, mais aussi des nymphes, des larves hexapodes, et des
oeufs sont visibles.
Malassezia pachydermatis
Cette levure est un agent fréquent d'otites externes, prurigineuse, bilatérale,
avec cérumen marron foncé, très souvent confondue avec une gale des oreilles.
L'examen du cérumen dans le lactophénol permet de mettre en évidence de très
nombreuses levures de taille variable, de 4 à 10 µm de diamètre. Il s'agit de
levures arrondies, ayant un bourgeonnement unipolaire à base large, donnant
un aspect caractéristique en forme de "bouteille de Perrier". Elles sont
facilement différenciables des levures du genre Candida. La morphologie et le
diagnostic d'otites à levures sont favorisés par la réalisation d'un étalement
puis d'une coloration de type M.G.G. du cérumen, suivi de l'observation à l'objectif
100 sous immersion à huile.
Demodex
Il est possible d'observer des Demodex dans le conduit auditif externe.
Les otites démodéciques ne sont pas rares, notamment chez les chats.
L'examen des poils, et notamment de leur base, permet de mettre en évidence les poils teigneux. Ces derniers se trouvent en périphérie des lesions. La base des poils, observées entre lame et lamelle dans du lactophénol, puis éclairci par chauffage, laisse voir les manchons de spores péripilaires, et parfois les filaments intrapilaires. Avec Microsporum canis, les lésions sont de type microsporiques, caractérisées par la présence de nombreuses spores de petite taille (1 à 2µm de diamètre). Les spores sont petites et peu nombreuses dans les lésions endoectothrix à microspores dues aux dermatophytes du genre Trichophyton, comme Trichophyton mentagrophytes. La teigne peut être suspectée par observation d'une fluorescence verdâtre des poils infectés, lors d'éclairage avec une lampe de Wood en chambre noire. Cependant, les faux-négatifs sont nombreux : les solvants alcooliques annulent la fluorescence et seules certaines souches de Microsporum canis ont des spores fluorescentes. Cette fulorescence est due à des métabolites du tryptophane (ptéridine) synthétisés par certaines souches seulement.
L'identification de lésions de teigne pourra être précisée par l'envoi de poils au laboratoire en vue d'une culture mycologique qui seule permettra une identification spécifique. Les milieux de culture rapide, additionnés de rouge de phénol, utilisables en clientèle vétérinaire, donnent trop souvent des réponses faussement positives. Les champignons contaminants du pelage sont nombreux chez nos mammifères, beaucoup plus que sur une peau humaine. L'alcalinisation du milieu et le virage du jaune au rouge du milieu en 3 à 5 jours (à 20-25°C) ne permet donc pas d'affirmer avec certitude qu'il s'agisse d'un dermatophyte. Il faudra attendre la pousse de la culture, généralement en 10 à 15 jours, pour pouvoir l'identifier microscopiquement. Ce délai est le même que celui des cultures classiques sur milieu de Sabouraud en laboratoire de mycologie.
2- Guide d'identification des ectoparasites
Après mise en évidence, la dernière étape est l'identification parasitaire. Elle est généralement aisée, en se basant sur des critères simples. Nous proposons ici une liste d'éléments pour chacun des parasites courants.
Plan
Nom
commun/Nom latin
Taxinomie
Taille
Description morphologique
Fréquence et mention
du rôle pathogène
Liste des ectoparasites
Puce / Ctenocephalides felis felis
Insecte Siphonaptère Pulicoidea Pulicidés.
Petit insecte de 2
à 4 mm, 3 paires de pattes, brun orangé à foncé, sans aile, tête bombée avec
2 "peignes" perpendiculaires. Aplatissement latéro-latéral, 3ème paire
de patte développée et adaptée au saut.
Très fréquent, agent
de pulicose et de dermite par allergie à la salive.
Pou broyeur du chat / Felicola subrostratus
Insecte Phtiraptère Mallophage Trichodectidés.
Petit insecte de 1
à 1,5 mm, 3 paires de pattes, jaune clair, sans aile, aplati ventro-dorsalement.
Tête pointue, plus large que le thorax. Antennes visibles à 3 articles. Pattes
à 1 griffe. Œufs ou lentes : ovalaires, operculés, blancs, mesurant 1 mm, collés
aux poils par un cément.
Rare, en chatterie
ou chats errants, agent de phtiriose.
Pou broyeur du chien / Trichodectes
canis
Insecte Phtiraptère Mallophage Trichodectidés.
Petit insecte de 1
à 2 mm, 3 paires de pattes, jaune avec 2 petites taches sur chaque segment abdominal,
sans aile, aplati dorso-ventralement. Tête rectangulaire, base plus large que
la hauteur. Antennes visibles à 3 articles. Pattes à 1 griffe. Œufs ou lentes
: ovalaires, operculés, blancs, mesurant 1 mm, collés aux poils par un cément.
Rare, le plus souvent
sur chiens errants, agent de phtiriose.
Pou piqueur du chien / Linognathus
setosus
Insecte Phtiraptère Anoploure Haematopinidés.
Petit insecte, 3 paires
de pattes, sans aile, aplati dorso-ventralement, de 1 à 2 mm, jaunâtre. Tête
plus étroite que le thorax, absence de cou, absence cornes temporales, pattes
de taille croissante de P1 à P3. Œufs ou lentes : ovalaires, operculés, blancs,
mesurant 1 mm, collés aux poils par un cément.
Rare, le plus souvent
sur chiens errants, agent de phtiriose.
Agent de gale du corps du chien / Sarcoptes
scabiei
Acarien Sarcoptida Sarcoptidés.
Petit acarien, circulaire,
mesurant 300-500 µm pour les femelles et 200-250 µm pour les mâles. Rostre court
et carré, pattes en 2 groupes, antérieur et postérieur, ne dépassant pas le
rostre en avant et l'extrémité postérieur à l'arrière. Présence d'écailles triangulaires
en rangées et d'épines sur la face dorsale.
Fréquent en collectivité,
agent de la gale sarcoptique, transmissible à l'Homme (prurigo galeux).
Agent de la gale de la tête chez le chat / Notoedres
cati
Acarien Sarcoptida Sarcoptidés.
Petite taille, 200-350
µm pour la femelle, circulaire. Rostre court et carré, pattes réduites, ne dépassant
pas le rostre en avant. Face dorsale avec des écailles semi-circulaires, des
épines et des stries concentriques bien nettes.
Rare en France métropolitaine,
présent en Europe Centrale, transmissible à l'Homme (prurigo galeux).
Agent de gale des oreilles / Otodectes
cynotis
Acarien Sarcoptida Psoroptidés.
Femelle de grande taille,
450-550 µm. Acarien ovalaire, rostre court et pointu. Pattes longues, dépassant
le rostre en avant et le corps en arrière, se terminant par une ventouse subsessile.
P3 réduites chez les femelles. Mâles avec lobes abdominaux portant des soies
filiformes.
Très fréquent chez
les jeunes carnivores, ainsi que chez le furet.
Cheylétielles / Cheyletiella yasguri
(chien) et Cheyletiella blackei (chat)
Acarien Prostigmata Cheylétiellidés.
Taille importante,
450-500 x 300-320 µm. Corps ovalaire avec un sillon transversal. Rostre conique,
palpes très développées, terminées par un fort crochet.
Très fréquent sur les
jeunes carnivores. Transmissible à l'Homme.
Aoûtats / Trombicula automnalis
Acarien Prostigmata Trombiculidés.
Petite taille des larves,
seules parasites. Larve globuleuse, mesurant 250 µm à jeun, 500 gorgée, orangé,
pourvue de 3 paires de pattes grêles portant des soies.
Fréquent en été. Piqûre
sur tous les animaux, y compris l'Homme.
Démodex / Demodex canis
Acarien Prostigmata Démodécidés.
Acarien au corps allongé,
d'aspect vermiforme, et aux pattes atrophiées. Mesurant : 250 x 40 µm. Rostre
court et carré. Pattes insérées sur des épimères transversaux formant une double-croix.
Opisthosoma allongé et strié transversalement.
Agent de la démodécie.
Fréquente sur les chiots
de 3 mois à 2 ans, notamment dans certaines races (Teckel, Dobermann, Pinscher,
Boxer, Shar Peï, Berger Allemand).
Tique du chien / Dermacentor reticulatus
Acarien Ixodida Ixodidé.
Grande taille des adultes,
jusqu'à 10 mm, larves et nymphes plus petites (2-5 mm). Corps globuleux, rostre
terminal implanté sur une pièce, le capitulum. Présence d'un écusson chitineux
dorsal. Pattes groupées antérieurement. Dermacentor : Rostre court, capitulum
rectangulaire, sillon anal postérieur, Coxa (hanches) de la 4ème paire de patte
très développée chez le mâle.
Très fréquente. Tique
exophile (bois, jardins...),
Vecteur de la babésiose
canine.
Tique de chenil / Rhpicephalus sanguineus
Acarien Ixodida Ixodidé.
Grande taille des adultes,
jusqu'à 10 mm, larves et nymphes plus petites (2-5 mm). Corps globuleux, rostre
terminal implanté sur une pièce, le capitulum. Présence d'un écusson chitineux
dorsal. Pattes groupées antérieurement. Rhipicephalus : Rostre
court, capitulum hexagonal, sillon anal postérieur, Coxa de la 4ème paire de
patte normale.
Fréquente dans les
chenils et dans le Sud de la France. Tique endophile (des habitations, cours,
box, chenils...). Vecteur de l'ehrlichiose (Ehrlichia canis) et
de l'hépatozoonose (Hepatozoon canis).
Tique de forêt / Ixodes ricinus
Acarien Ixodida Ixodidé.
Grande taille des adultes,
jusqu'à 10 mm, larves et nymphes plus petites (2-5 mm). Corps globuleux, rostre
terminal implanté sur une pièce, le capitulum. Présence d'un écusson chitineux
dorsal. Pattes groupées antérieurement. Adultes parasites des grands herbivores
(Cervidés, bovins), larves et nymphes souvent observées sur les chats et les
chiens. Ixodes : Longirostre, capitulum rectangulaire, sillon anal antérieur.
Fréquente dans toutes
les zones boisées. Tique exophile.
Vecteur de la borréliose
de Lyme et de la babésiose bovine.
Les techniques de mis en évidence des ectoparasites sont très facilement réalisables
en clientèle courante. Elles sont rapides et ne nécessitent aucun matériel coûteux
(lame de verre, lamelle, lame de bistouri, lactophénol d'Amann, kit de coloration
rapide).
La plupart des cliniques
vétérinaires disposent aujourd'hui d'un microscope optique à plateau mobile,
avec les objectifs classiques : x4, x10, x40 et x100 en immersion, avec une
tête binoculaire à objectifs x10.
Tout
diagnostic d'ectoparasitoses devrait donc être confirmé par l'observation des
parasites, de façon à choisir le traitement le plus adapté, mais aussi les mesures
prophylactiques et les éventuelles conséquences pour les propriétaires. Ces
derniers, souvent curieux, parfois dubitatif sur un diagnostic, auront " plaisir
" à voir les parasites présents sur leurs animaux.
L'observance des traitements
s'en trouvera certainement augmentée.
Beugnet F., Chardonnet L., Leurs-Beugnet M. : Note à propos de trois
dermatoses parasitaires des animaux familiers : la cheylettiellose du lapin,
la phtiriose féline, et la démodécie canine, observées en Nouvelle-Calédonie.
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